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Le programme MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction ou Réduction du stress par la pleine conscience) est un cycle qui se déroule sur huit séances hebdomadaire et une journée complète de pratique. Cet atelier suit un protocole formalisé par Jon Kabat-Zinn. Il est conçu pour aider  les participants à intégrer la pratique de Pleine Conscience dans leur vie quotidienne.

Quand l’esprit guérit le corps, reportage ARTE 2011


Article paru sur le site de la MGEN (juin 2018)

Pratiquer le yoga c’est prendre du recul par rapport au mode de vie contemporain qui nous entraîne dans le « toujours plus et toujours plus vite ». Pratiquer le yoga c’est prendre le temps de retrouver le sens de la vie. C’est faire un pas de côté pour sortir de la spirale infernale imposée par notre société. C’est réussir à lâcher prise.

Les bienfaits du yoga

Le yoga nous apprend à être à l’écoute de notre corps, à l’accepter avec ses failles et ses défauts et à le respecter, quels que soient notre âge et notre état de santé. Adopter l’esprit yoga, c’est oublier le « paraître » et les diktats des médias qui vantent la jeunesse et la perfection.

Le yoga redonne du sens à nos gestes, à notre souffle et nous apprend à leur porter davantage d’attention dans la vie de tous les jours. Il augmente nos capacités de concentration, notre aptitude à « sentir » les choses et à gérer les émotions et améliore notre souplesse et notre mobilité.

La respiration est au cœur de la pratique du yoga. Contrôler son souffle permet de réaliser plus facilement les postures mais aussi de gérer son stress et d’atteindre ainsi plus aisément l’état de relaxation.

Le yoga améliore le bien-être physique et psychique. Le milieu médical en préconise de plus la pratique en complément des traitements médicamenteux chez les personnes atteintes de certaines maladies chroniques. Sa pratique contribue à l’amélioration de la santé et offre une meilleure qualité de vie aux malades.

  • Le yoga est conseillé aux personnes asthmatiques pour mieux gérer leurs crises en contrôlant leur respiration.
  • En cas de maladie cardio-vasculaire, la pratique du yoga peut réduire les risques associés comme l’obésité, l’hyperglycémie, l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle. Les capacités respiratoires et cardiaques peuvent également être renforcées par une pratique raisonnable et adaptée.
  • Le yoga est particulièrement recommandé en cas de syndrome dépressif car sa pratique diminue le stress et l’anxiété. Cette discipline permet de mieux se connaître, de mieux accepter et d’avoir une meilleure relation aux autres.
  • La pratique du yoga améliore la qualité du sommeil en particulier chez les personnes âgées. La pratique de la relaxation raccourcit le temps d’endormissement et diminue les insomnies.
  • Les personnes atteintes de cancer qui se tournent vers le yoga voient leur qualité de vie nettement améliorée. Leur fatigue diminue et elles retrouvent confiance en leur corps.
  • Le yoga améliore les capacités respiratoires des personnes atteintes de bronchite chronique ou autres maladies broncho-pulmonaires.
  • Le yoga est un des moyens recommandés pour la prise en charge des troubles musculo-squelettiques. Ces troubles sont des atteintes musculaires et articulaires ou des tendinites provoquées par des gestes répétitifs ou forcés, particulièrement dans le milieu professionnel. Les gestes lents, la correction des postures, l’étirement des muscles améliorent les capacités fonctionnelles et diminuent les douleurs.
  • Le yoga est également préconisé en accompagnement du traitement chez les épileptiques qui apprennent à mieux gérer leurs crises par la maîtrise des gestes et de la respiration.
  • Cette discipline est proposée en soutien aux cures de désintoxication des toxicomanes et dans les programmes de prévention de la toxicomanie.

Les contre-indications à la pratique du yoga

Les gestes et postures du yoga se pratiquent lentement, progressivement et sans forcer, en harmonie avec la respiration. Respecter ces conditions c’est limiter le risque de blessures.

  • Au cours de la poussée aiguë d’une maladie, il est déconseillé de solliciter le corps par la pratique de postures « actives ». Seule la relaxation peut être bénéfique.
  • Pour certaines affections chroniques comme les maladies cardio-vasculaires, il est nécessaire d’avoir l’aval de son médecin avant de pratiquer.
  • Après une intervention chirurgicale, il est conseillé de respecter un délai de convalescence suffisant avant de reprendre le yoga. Ou du moins de ne pas solliciter la zone concernée par l’intervention.
  • Certaines atteintes comme le glaucome interdisent les postures « inversées » qui imposent de mettre la tête en bas.
  • Des anomalies osseuses ou articulaires touchant par exemple la colonne vertébrale, les hanches ou les genoux sont une contre-indication à certains mouvements ou postures.
  • Durant la grossesse, certaines postures sont à éviter comme celles imposant une torsion à l’abdomen, celles obligeant à rester sur le dos (ce qui empêche la bonne oxygénation du bébé). Il est également déconseillé à la femme enceinte de donner trop d’amplitudes aux mouvements, en raison de la grande laxité des ligaments pendant la grossesse.
  • Certaines formes de yoga comme le « Power-Yoga » particulièrement dynamique ou le « Bikram yoga » qui se pratique dans une atmosphère à 40° sont déconseillées aux personnes atteintes de certaines affections chroniques comme les maladies cardio-vasculaires.